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Historique

L'évolution du Point Cardinal de Rosemont en un coup d'œil

2003-2004

Identification des besoins, recherches et expérimentations

En 2003, le centre Communautaire Petite-Côte (alors appelé Carrefour communautaire de Rosemont l’Entre-Gens) se penche sur les besoins identifiés en persévérance scolaire chez les jeunes Rosemontois.e.s de 5-12 ans en concertation avec les acteurs scolaires et communautaires du quartier. C’est ainsi que des recherches sont entreprises (groupes témoins, visites des écoles primaires, séances de discussion avec les autres organismes du quartier, etc.) pour tenter de cibler les besoins. Dans la foulée, un projet triennal visant à prévenir l’intimidation en offrant des formations aux enseignant.e.s se met en place en partenariat avec l’école primaire Saint-François-Solano, en collaboration avec le Centre international de résolution de conflits et de médiation.

2004-2005

Premiers projets et balbutiements

À l’issue des recherches et des expérimentations menées en 2003-2004, le CCPC met sur pied deux projets s’adressant à la population 5-12 ans. Le premier est le projet Vers le pacifique, visant la prévention de l’intimidation par le biais de formations pour les enseignant.e.s et pour les élèves. Au total, ce seront plus de 300 élèves qui en bénéficieront. Le second est le projet Ateliers de devoirs et de leçons de Rosemont. Ayant pour objectif la prévention du décrochage scolaire, ce projet propose à un groupe de 10 jeunes de l’école Saint-François-Solano sélectionné.e.s par leurs enseignant.e.s des périodes de soutien scolaire dans les locaux de l’école après les heures de classe.

2005-2008

Succès, agrandissements et vitesse de croisière ; le secteur 6-12 ans en devenir

Les succès des projets Vers le pacifique et Ateliers de devoirs et leçons de Rosemont les projettent tous deux, à partir de 2005, vers des agrandissements fulgurants. En effet, pour cette nouvelle année, le projet Vers le pacifique offre des formations à plus de 290 élèves et 15 enseignant.e.s en plus d’outiller certains jeunes pour devenir des médiateur.ice.s. Également, des conférences sur des sujets touchant la violence et l’intimidation sont offertes aux parents. En 2006, le projet arrive à son terme et laisse place au projet Autono’Mômes, qui vise à aider les parents et les enfants à être mieux outillé.e.s vis-à-vis du contexte scolaire. Les activités d’Autono’Mômes comprennent alors du support individuel pour des élèves ciblés et des conférences et cafés-rencontres destinés aux parents. Le projet des Ateliers devoirs et leçons de Rosemont croît aussi à la vitesse grand V grâce aux allocations du programme d’aide aux devoirs du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES). Le programme de soutien scolaire est offert dans 8 écoles du quartier ainsi que dans le HLM Habitations Rosemont pour un total de plus de 154 jeunes pour l’année 2008. Ce bel aboutissement des efforts conjugués de plusieurs acteurs du quartier — la CSDM regroupement 5, la Maison de quartier le Chez-Nous et les directions d’établissements scolaires — donne vie au Secteur 6-12 ans du CCPC, qui deviendra quelques années plus tard Services Éducatifs Petite-Côte.

2008-2016
Perfectionnement

Ayant acquis stabilité et solidité, les Ateliers devoirs et leçons de Rosemont et le projet Autono’Mômes se perfectionnent année après année pendant près d’une décennie. Les Ateliers devoirs et leçons de Rosemont voient le nombre d’écoles participantes augmenter jusqu’à atteindre 11 écoles. Parmi les améliorations marquantes du projet, on compte le développement de matériel pédagogique (systèmes d’émulation, banque d’exercices, etc.), la création de formations plus complètes et plus nombreuses pour l’équipe de travail, la réduction du taux de roulement du personnel et l’allongement de la période d’activité de plus de 6 semaines. Ces améliorations font écho aux recommandations émises par le MELS dans son évaluation du programme Aide aux devoirs, lesquelles mettent l’accent sur la formation adéquate du personnel, la stabilité du personnel et l’augmentation du volume des services. Également, Bouger pour mieux apprendre s’intègre aux ateliers à partir de 2015. Ce projet consiste à offrir 30 minutes de jeux sportifs extérieurs avant la période de soutien scolaire afin de favoriser la concentration et d’encourager de saines habitudes de vie. Le projet Autono’Mômes s’implante dans de plus en plus d’écoles. En 2007-2008, l’évaluation des impacts auprès des familles participantes, les observations du MELS et une importante recherche-action sur les besoins des enfants de 5-12 ans du quartier Rosemont rapportent toutes trois des besoins importants au niveau de l’encadrement parental et de la communication entre les familles (notamment les familles issues de l’immigration) et le milieu scolaire. Le projet est donc rapidement recentré sur les activités qui visent à permettre aux parents d’avoir une meilleure prise sur le milieu scolaire. Notamment, des rencontres destinées spécifiquement aux familles issues de l’immigration sont organisées.

2016-2019

Développements et nouveautés

De 2016 à 2019, ça bouge aux SEPC ! En effet, si les Ateliers devoirs et leçons de Rosemont vont bon train, le projet Autono’Mômes ne peut en dire autant : malgré son grand succès, ses activités prennent fin en 2017 pour des raisons de financement. Trois nouveaux projets éducatifs voient alors le jour : Ne lâche pas!, Point de Match et X-Pression. Ne lâche pas ! lancé en 2016, a pour objectif de prévenir le décrochage scolaire chez les jeunes du secondaire habitant le HLM Habitations Rosemont en leur offrant soutien scolaire personnalisé et accompagnement à même leur milieu de vie. Le projet est porté par les SEPC jusqu’en 2019, après quoi le comité des partenaires juge que d’autres organismes du quartier (Déclic, Perspectives Jeunesse, etc.) sont prêts à prendre la relève. Point de Match vise à favoriser l’intérêt pour la lecture chez les jeunes garçons du 3e cycle du primaire par l’entremise de périodes d’animation littéraire effectuées par les coachs pendant les périodes d’entraînement. Il s’implante dans deux écoles du quartier en 2018. X-Pression, qui débute en 2019, vise quant à lui à favoriser des relations saines chez les jeunes filles du 3e cycle du primaire en leur offrant des séances alternant danse et ateliers de discussions.

2019-2020
Résilience

L’année 2019-2020 est remplie de défis pour les SEPC. D’une part, la pandémie COVID-19 fait son apparition et, d’autre part, le service perd la presque totalité de son financement. En effet, le Ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur (MESS) procède à des modifications importantes aux règles budgétaires qui régissent la mesure d’aide individualisée. Ainsi, alors que l’enveloppe était originellement gérée par les centres de services scolaires (CSSDM), elle est dorénavant gérée directement par les écoles. Ces dernières, faisant face à de nombreuses urgences, choisissent d’autres priorités. De plus la fondation Actions Enfance, qui soutenait le financement de la coordination des SEPC, cesse ses activités en 2019. Les SEPC se retrouvent donc sans coordination et sans financement substantiel. Au printemps 2020, la direction du CCPC décide d’autonomiser les SEPC afin de pouvoir faire une demande au Programme d’Action communautaire sur le Terrain de l’Éducation (PACTE) et lui conférer ainsi plus d’opportunités de développement et d’action.

2020-2022
L’ouverture sur l’avenir

En juin 2021, les SEPC tiennent leur assemblée de fondation et en août 2021, ils sont déclarés admissibles dans le champ d’intervention Lutte contre le décrochage scolaire au programme d’action communautaire sur le terrain de l’éducation (PACTE) du MESS. Dix mois plus tard, ils obtiennent leur premier financement et entrent dans une nouvelle ère prometteuse ! Été 2021/22 obtentions des l'accréditation et du financement du PACTE.

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